2 septembre (calendrier ecclésiastique) / 15 septembre (calendrier civil)
Saint Mamas, martyr à Césarée de Cappadoce (275), son père Théodote et sa mère Rufine (IIIème s.) ; saint Jean le Jeûneur, patriarche de Constantinople (595) ; les 3628 martyrs de Nicomédie (IIIème-IVème s.) ; saint Juste, évêque de Lyon, mort au désert de Scété (390) ; saint Juste, évêque de Strasbourg (IVème s.) ; saints Antonin, Jean et Amalchius, martyrs à Pamiers (Vème s.) ; saint Elpidien, évêque de Lyon (Vème s.) ; saint Antoine de Lialores, martyr des Ariens (Vème s.) ; saint Syagrius, évêque d’Autun (599) ; saint Agricol, évêque d’Avignon (vers 700) ; saints Antoine (1073) et Théodose (1074) de la Laure des grottes de Kiev ; saints nouveaux martyrs de Russie : Barsanuphe, évêque de Kyrillov et avec lui Jean (Ivanov), prêtre, Séraphime (Soulimov), moniale et Anatole, Nicolas, Michel et Philippe (1918).
Psaume 50 (hébreu 51)
Fais moi miséricorde, ô Dieu, selon Ta grande miséricorde,
et selon Ta grande générosité, efface mon iniquité.
Lave-moi de plus en plus de mon iniquité,
et de mon péché purifie-moi.
Car, je connais mon iniquité,
et mon péché est toujours devant moi.
Contre Toi seul, j’ai péché,
et j’ai fait le mal devant Toi.
Ainsi, Tu as été trouvé juste dans Tes paroles,
et Tu triomphes dans Ton jugement.
Quand à moi, dans l'iniquité j'ai été conçu,
et dans les péchés ma mère m'a enfanté.
Mais Toi, - Tu aimes la vérité :
Tu m’as révélé les mystères et les secrets de Ta sagesse.
Tu m'aspergeras avec l’hysope, et je me purifierai :
Tu me laveras et je me blanchirai, plus que la neige.
Tu donneras à mon ouïe la joie et l’allégresse :
ils exulteront, les os humiliés.
Détourne Ta face de mes péchés,
et efface toutes mes iniquités.
Crée en moi un cœur pur, ô Dieu,
et renouvelle esprit droit au fond de moi.
Ne me rejette pas loin de Ta face,
et Ton Esprit Saint ne retire pas de moi.
Rends-moi la joie de Ton salut,
et par l’Esprit souverain fortifie-moi.
J’enseignerai Tes voies aux impies,
et, les malhonnêtes se convertirons à Toi.
Délivre-moi du sang versé, ô Dieu, Dieu mon salut :
et ma langue exultera pour Ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera Ta louange.
Si Tu avais voulu un sacrifice, je Te l'aurais offert,
mais Tu ne veux pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé :
un cœur brisé et humilié, Dieu ne le rabaissera pas.
Seigneur, accorde les bienfaits à Sion, dans Ta bienveillance,
et que soient relevés les murs de Jérusalem.
Alors, Tu voudras bien les sacrifices de justice, oblations et holocaustes :
alors on offrira des taureaux sur Ton autel.
Commençons le temps de ce Carême radieusement, nous adonnant aux combats spirituels, nettoyons notre âme, purifions notre chair. De même que nous jeûnons de nourritures, abstenons-nous aussi de toute passion, nous délectant des vertus de l’Esprit ; les accomplissant avec amour, puissions-nous être dignes de voir la très vénérable Passion du Christ notre Dieu et la sainte Pâque, en nous réjouissant spirituellement.
Читать полностью…https://www.cnrtl.fr/etymologie/prodigue/
PRODIGUE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1265 (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, 16, 3, p.185); 1560 enfant prodigue (Bible Reb, Luc 15 d'apr. FEW t.9, p.423b). Empr. au lat. prodigus «qui prodigue».
PRODIGUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1552 (Ronsard, Amours, éd. P. Laumonier, t.4, p.10, 7). Empr. au lat. prodigere «pousser devant soi» et «dépenser avec profusion», dér. de agere «pousser devant soi», avec infl. de prodigue*. Cf. le m. fr. prodigaliser «user avec excès de» 1605 [éd.] (O. de Serr., Th. d'Agric., VIII, 1 ds Gdf.) −1611, Cotgr.
La Rencontre Solennelle de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ au Temple de Jérusalem
Читать полностью…« Car l’orgueil contrefait l’élévation; et vous seul, ô mon Dieu, êtes élevé au-dessus de tous les êtres. L’ambition, que cherche-t-elle, sinon les honneurs et la gloire? Et vous seul devez être honoré, seul glorifié dans tous les siècles. La tyrannie veut se faire craindre; et qui est à craindre que vous seul, ô Dieu ? Votre pouvoir se laisse-t-il jamais rien ravir, rien soustraire? Quand, où, par qui se pourrait-il? Et les profanes caresses veulent surprendre l’amour; mais quoi de plus caressant que votre amour? Quoi de plus heureusement aimable que la beauté resplendissante et souveraine de votre vérité? La curiosité se donne pour la passion de la science; et vous seul possédez la science universelle et suprême. L’ignorance même et la stupidité ne se couvrent-elles pas du nom de simplicité et d’innocence, parce que rien ne saurait être plus simple que vous ? Rien de plus innocent que vous, car c’est dans leurs oeuvres que les méchants trouvent leur ennemi. La paresse prétend n’être que l’appétence du repos; et quel repos assuré que dans le Seigneur? Le luxe se dit magnificence; mais vous êtes la source vive et inépuisable des incorruptibles délices. La profusion se farde des traits de la libéralité; mais vous êtes l’opulent dispensateur de toutes largesses. L’avarice veut beaucoup posséder, et vous possédez tout. L’envie dispute la prééminence; quoi de plus éminent que vous. La colère cherche la vengeance; qui se venge plus justement que vous? La crainte frémit des soudaines rencontres, menaçantes pour ce qu’elle aime; elle veille à sa sécurité: mais pour vous est-il rien d’étrange, rien de soudain ? Qui vous sépare de ce que vous aimez ? Hors de vous, où est la constante sécurité? La tristesse se consume dans la perte des jouissances passionnées, parce qu’elle voudrait qu’il lui fût aussi impossible qu’à vous de rien perdre. »
Saint Augustin, Confessions livre II chapitre VI : "Il se trouve dans les péchés une imitation fausse
des perfections divines."
https://www.youtube.com/watch?v=fWe7a-WvY48
Christianisme orthodoxe et la civilisation russe : 1(14) SEPTEMBRE, DÉBUT DE LA NOUVELLE ANNÉE ECCLÉSIASTIQUE
https://www.pravoslavie.fr/blog/32/150-meditations-de-saint-ephrem-le-syrien-sur-les-psaumes
Читать полностью…Ta grâce à brillé, Seigneur, l’illumination de nos âmes a resplendi ; voici le temps favorable, voici le temps de la pénitence. Rejetons les œuvres des ténèbres et revêtons-nous des armes de lumière, afin qu’ayant traversé le vaste océan du Carême, nous parvenions à la Résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, le Sauveur de nos âmes.
Читать полностью…Vous pouvez télécharger les fonds d'écran d'ordinateur (images orthodoxes) :
https://avs75.ru/photo-gallery.html
Les conciles reconnus comme œcuméniques par l'Église Orthodoxe, sont au nombre de sept :
325, Nicée I, convoqué par Constantin Ier. Les évêques ont reconnu que « Dieu s'est fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu ». Ce concile condamne la doctrine d'Arius, l'arianisme, qui considère Jésus-Christ comme une créature de rang intermédiaire entre Dieu et l'homme. Le concile formule la divinité de Jésus-Christ et rédige les 7 premiers articles du Credo.
381, Constantinople I, convoqué par Théodose Ier. Les évêques adoptent le dogme de la Trinité. Ce concile condamne la doctrine de Macédonius et des pneumatomaques qui nie la divinité du Saint-Esprit. Il réaffirme la divinité du Christ, affirme celle du Saint-Esprit et achève la rédaction du Credo (5 derniers articles) dit de Nicée-Constantinople.
431, Éphèse, convoqué par Théodose II. Le concile affirme l'unité du Christ dès sa conception et appelle sa mère « Mère de Dieu » (Mère de Celui qui est Dieu par nature). Il condamne Nestorius, patriarche de Constantinople, qui, redoutant une confusion possible entre l'homme Jésus et le Logos divin, enseignait que la Vierge Marie n'a donné naissance qu'à un humain qui est indissolublement lié au Logos divin. Nestorius enseignait que les deux natures coexistaient en Christ, mais étaient séparées.
451, Chalcédoine, convoqué par Marcien. Le concile affirme que Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme, les deux natures humaine et divine en la personne de Jésus-Christ sont consacrées. Il parvient ainsi à un point d'équilibre dans l'expression de la christologie, affirmant (à la suite de Nicée I et Constantinople I) la divinité du Christ, mais en maintenant son humanité (contre ceux qui la supposaient « absorbée » par la divinité), et l'unité de sa personne (à la suite d'Éphèse).
553, Constantinople II, convoqué par Justinien. Ce concile réaffirme la condamnation du nestorianisme.
680-681, Constantinople III, convoqué par Constantin IV. Ce concile condamne les monothélistes qui affirment que le Christ a une seule énergie, une seule volonté divine, malgré ses deux natures.
787, Nicée II, convoqué par Irène l'Athénienne. Le concile affirme que l'honneur rendu aux images s'adresse non à l'image elle-même mais à la personne qui y est représentée. Il établit une distinction entre l'adoration qui ne doit s'adresser qu'à Dieu et la vénération que l'on porte à des images, à des reliques ou à des saints pour rendre grâce à Dieu. Il condamne les iconoclastes comme des négateurs de l'incarnation de Dieu.
"Introduction à la tradition ascétique de l'Eglise d'Orient. Les miettes du festin."
de Ignace Briantchaninov, Editions Présence, 1979
https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1979_num_48_2_2199_t1_0260_0000_2